Jardin des Chevannes
Le jardin des Chevannes est clos par les anciens remparts du XVIème siècle et le mur du canal des Tanneurs qu’il surplombe. Cet espace est divisé en deux parties (séparation matérialisée par un ancien mur), la plus grande est plantée de quelques arbres remarquables (séquoia, tulipier de Virginie, ginkgo) et d’un jardin des sens.
On trouve dans la seconde partie quelques grands arbres dont un tilleul, un catalpa et un tulipier de Virginie ; de nombreux arbustes et des plantes de rocaille. Chaque espace est aménagé avec des allées gravillonnées et des bancs. Le jardin des sens mêle plantes condimentaires (laurier, menthe, oseille, ciboulette, céleri), odorifères (lavande, œillet, santoline), toxiques (digitale), plantes « du toucher » aux feuilles rugueuses ou duveteuses (sauge, coreopsis, graminées) et ornementales. Des allées de pavés cloisonnent les différents parterres, rappelant le tracé d’une marelle ou un damier.
Histoire JARDIN DES CHEVANNES :
Ce jardin dolois aménagé en 1998 occupe une bande de terrain délimité par de hauts murs, d’un côté les anciens remparts et de l’autre le mur qui encadre le célèbre canal des Tanneurs qui borde notamment la maison natale de Louis Pasteur. Ce terrain avait été donné à la compagnie des Archers (chevaliers de l’Arc) qui l’utilisait pour s’entraîner. Une partie du terrain était louée par des habitants pour y cultiver un potager.
Avec la fondation de la maison des Orphelins en 1689 et son installation rue des Chevannes (actuelle rue Pasteur) au début du XVIIIème siècle, le terrain est partagé entre cette fondation encouragée par le Conseil de ville et la compagnie des Archers. Suite à un désaccord et un procès entre ces deux parties, le jardin est partagé en deux zones par un mur contre lequel les Archers feront construire un pavillon.
Ces deux institutions occupent le jardin pendant plusieurs dizaines d’années jusqu’à la récupération par la ville puis l’aménagement des années 1990.
Ouvertures JARDIN DES CHEVANNES :Ouvert en permanence